Les agents de la SNCF ont appris, à l’issue des négociations salariales qui se sont déoulées le 30 juin qu’il n’y aurait pas d’augmentation générale de salaire en 2016, comme en 2015. Selon la CFDT, la SNCF se retranche « derrière les arguments de mauvaise conjoncture économique (concurrence exacerbée avec l’arrivée des autocars « Macron », développement du covoiturage, attentats, grèves, intempéries et même Brexit »). « L’entreprise regrette le décrochage du budget : avec un budget 2016 volontariste consolidé à 34 milliards d’euros, un coût des intempéries de 50 millions d’euros (…) et de la grève de 230 millions d’euros », ajoute l’Unsa qui dit regretter les 15 jours de grève supplémentaires, après l’accord qui avait été trouvé.
En 2015, la SNCF a fait état d’une perte nette de – 12,2 milliards d’euros en 2015, après dépréciation des actifs, dont – 9,6 milliards d’euros pour réseau ferré, – 2,2 milliards d’euros pour les rames TGV et – 450 millions d’euros pour Gares & Connexions. Avant dépréciations, le résultat net est ressorti à 377 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires de 31,4 milliards d’euros, en croissance de 5% par rapport à 2014.