Elles étaient attendues avec impatience par les collectivités : le gouvernement a donné, début juin, le coup d’envoi aux négociations entre préfets et régions pour définir les CPER (contrats de plan Etat-Région).
L’Etat va mettre sur la table 8,6 milliards d’euros sur la période 2023-2027, dont les deux tiers consacrés aux transports collectifs et ferroviaires. Soit 1,7 milliard par an, en hausse de 50 % par rapport aux précédents CPER (2015-2022).
Deux axes majeurs sont définis dans la lignée du Plan d’avenir pour les transports annoncé au début de l’année par la Première ministre : la priorité donnée aux transports du quotidien et à la décarbonation des mobilités.
Plus précisément, les CPER vont consacrer 2,5 milliards d’euros au développement du ferroviaire dont 500 millions pour le fret ferroviaire. Pour accélérer le lancement de services express métropolitains, 800 millions seront mis sur la table. 400 millions sont aussi prévus pour le fluvial et 500 millions pour le portuaire (le double de la période précédente).
Côté route, 1,6 milliard d’euros devraient être engagés, un montant réduit de moitié par rapport aux précédents CPER. Le message du gouvernement? Il faudra être plus sélectif dans les projets. Enfin, pour la première fois, une enveloppe de 200 millions d’euros sera consacrée aux vélos-routes, ce qui représente une des concrétisations du Plan vélo annoncé le 5 mai dernier. Rappelons enfin que les grands projets d’infrastructures, tels que GPSO, LNPN ou Lyon-Turin, ne sont pas financés dans ce cadre.