La Compagnie internationale des wagons-lits a écrit, en son temps, les plus belles et les plus luxueuses pages de l’histoire ferroviaire européenne au prix d’une organisation sans faille, aux dimensions uniques. Un rôle de précurseur étudié à travers les nombreuses traces laissées par la compagnie au cours de son histoire par Arthur Mettetal. L’historien est le responsable du patrimoine pour Orient Express, la filiale créée par la SNCF en 2014.
Aujourd’hui exploitée commercialement par plusieurs entités, la mémoire de l’Orient-Express et de l’âge d’or de la Compagnies des wagons-lits (CIWL) est un patrimoine des plus précieux. La nostalgie de ces croisières ferroviaires de grand luxe attire les lecteurs dans les librairies, les spectateurs dans les salles de cinéma et incite les professionnels du tourisme à proposer une version moderne du rêve d’autrefois.
Dans son entreprise de mise en valeur patrimoniale des grands express européens, Orient Express, la coentreprise dorénavant détenue par le groupe hôtelier Accor (50,1 %) et la SNCF (49,9 %), s’appuie notamment sur les connaissances d’un chercheur passionné par son sujet. Il s’agit de son responsable Patrimoine, Arthur Mettetal. Une mission qui passe par de longues recherches dans les diverses archives, par des échanges avec des collectionneurs et des spécialistes et naturellement par le sauvetage du matériel roulant le plus emblématique de la mythique Compagnie internationale des wagons-lits et des grands express européens, qui a fait circuler ses rames luxueuses pour voyageurs fortunés de 1882 à 1977. Historien spécialisé dans le patrimoine industriel, auteur d’une thèse baptisée « Histoire et mise en valeur patrimoniale de l’Orient-Express : du XIXe au XXIe siècle », soutenue à l’École des hautes études en sciences sociales, où il participe au groupe d’histoire économique du Centre de recherche historique mis en place par l’école.