Un an et demi avant la date prévue pour sa mise en service, la prochaine génération de RER a été officiellement présentée au Centre d’essais ferroviaires de Valenciennes. Composé de voitures d’un ou deux niveaux, le RER NG présente cinq aménagements différents et promet d’être plus performant que les rames à deux niveaux actuelles, tout en étant plus « vert ».
Le 18 septembre, Valérie Pécresse, présidente d’Îlede- France Mobilités et de la région Île-de-France, Xavier Bertrand président du Conseil régional des Hauts-de-France, Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom et Laurent Bouyer, président de Bombardier Transport France ont présenté la première rame du RER NG au Centre d’essais ferroviaires de Petite-Forêt (Valenciennes). Les dirigeants étaient accompagnés des différentes associations d’usagers « qui ont été régulièrement consultées pour aboutir à ce résultat », précise le communiqué d’Ile-de-France Mobilités.
Le lieu de présentation de la prochaine génération de matériel roulant destinée au RER francilien est littéralement voisin de l’usine Alstom de Valenciennes, un des huit sites français du constructeur à travailler sur le RER NG, tout en étant à une vingtaine de kilomètres du site Bombardier de Crespin, également responsable de sa réalisation. Chez les deux industriels, le projet concerne directement quelque 2 000 salariés, tout en assurant quatre fois plus d’emplois dans la sous-traitance.
Commandées par SNCF Mobilités, les 255 rames de RER Nouvelle Génération représentent « le plus gros programme d’achat de matériel roulant jamais financé par Île-de-France Mobilités », à hauteur de 3,75 milliards d’euros. Les premières rames doivent être livrées à partir de fin 2021, après un an et demi d’essais dynamiques. A priori, 125 rames de 130 m (7 voitures) sont destinées au RER D, contre 130 rames de 112 m pour