L’exposition « Les routes du futur Grand Paris » qui se tient jusqu’au 1er septembre au Pavillon de l’Arsenal, à Paris, présente les travaux de quatre équipes pluridisciplinaires auxquelles le Forum métropolitain du Grand Paris avait demandé de plancher sur la route de demain en Ile-de-France.
Quatre équipes internationales ont été invitées par Le Forum métropolitain du Grand Paris (le syndicat mixte qui regroupe les collectivités de la zone urbaine de l’Ile-de-France) à penser la route de demain en Ile-de-France. Les approches sont distinctes, les points de vue communs l’emportent. Pas vraiment une surprise, la commande était précise, les questions sont posées depuis longtemps. Certaines solutions sont connues, expérimentées ou déjà déployées. Il est temps d’en faire la synthèse et de dessiner le futur visage de la route francilienne. C’est en deux étapes que les équipes ont été invitées à imaginer les routes de demain : 2030, 2 050. Sans attendre, elles envisagent de profiter des jeux Olympiques de Paris pour montrer au monde (et aux Franciliens) le tournant que la route va prendre. Les premières échéances étant proches, autant dire que l’essentiel, dans les projets proposés, ne repose pas sur des investissements énormes (quoique…), ni sur des créations d’infrastructure ou des innovations technologiques fracassantes. La dimension technologique n’est pas absente pour autant. Il faut bien tenir compte des véhicules autonomes et de la façon dont ils vont entrer en scène pour de bon. Mais la première idée, surtout pour l’échéance la plus proche, est d’utiliser autrement et mieux l’existant, en articulation avec le futur réseau du Grand Paris Express. De proposer des mesures réalisables et finançables. En mettant au coeur des sujets à la fois l’urgence climatique et le souci de santé publique. Comme le dit Vincent Jeanbrun, maire de L’Haÿ-les-Roses et président du Forum métropolitain : « La désaturation des transports passera forcément par la route… mais pas par celle que nous connaissons. »