La France est confinée. Devant les restrictions pour endiguer la propagation de l’épidémie du nouveau Coronavirus, les Français n’ont, à l’heure où nous écrivons ces lignes, pas d’autres choix que de rester cloîtrer chez eux. De longues heures entre quatre murs qu’il faut bien occuper. La Vie du rail a sélectionné pour vous des contenus Internet, des livres, des films ou des programmes télévisés pour être content de rester à la maison.
Des films…
Résistance Fer au cinéma
Camargue, un chef de gare, essaye pendant la Seconde Guerre mondiale de porter secours aux juifs pourchassés par les nazis en les aidant à fuir les zones occupées. Il fait parti d’un groupe de cheminots résistants de la région de Chalon-sur-Saône, qui s’organise pour empêcher les trains de sortir du pays, faire passer la ligne de démarcation aux gens en fuite, pour transmettre le courrier clandestin et multiplier les sabotages de trains. Ce groupe de héros forme la « Résistance Fer ». Tourné en mars et avril 1945, alors que la guerre n’était pas encore achevée, avec des employés de la SNCF et des acteurs professionnels, le film reconstitue quelques faits d’armes de la Résistance.
Le matériel roulant a été soigneusement sélectionné. On y retrouve les locomotives à vapeur 5-140 G 436, 231 H 566 ou encore la 141 C 133 ou la locomotive électrique 4-BB 173. Au centre de cette bataille du rail, Résistance Fer, le mouvement de résistance essentiellement composé de cheminots a payé un lourd tribut pendant le conflit : plus de 800 d’entre eux ont été fusillés et près de 1 200 ont été tués dans les camps nazis. Présenté au Festival de Cannes de 1946, le film y obtient le Grand prix.
Dimanche 5 avril à 18 h 55 sur OCS Géants et en replay. La Bataille du rail de René Clément. (France, 1946)
Bollywood sur rail
Chennai Express est un divertissement comme seuls les studios de Bollywood, les plus grands studios de cinéma d’Inde, à Mumbai, savent en produire. Humour potache, action, romance à l’eau de rose et naturellement des chansons – qui participeront d’ailleurs au succès du film – ainsi que des chorégraphies survitaminées : plus de deux heures d’un spectacle total. Rahul, riche et beau célibataire de 40 ans, part contre son gré vers le Tamil Nadu, à bord du Chennai Express qui relie Mumbai à Chennai, anciennement Madras, la capitale de cet État du sud-est de l’Inde, un voyage de près de 1 300 km. Sa grand-mère lui a confié une partie des cendres de son grand-père décédé juste avant de fêter ses 100 ans pour qu’il les disperse de l’autre côté de l’Inde, dans les eaux de Rameswaram, une ville sainte de l’extrême sud du Tamil Nadu. Il rencontre alors la belle Meena (Deepika Padukone), fille d’un parrain de la mafia tamoul, et l’aide à monter à bord alors que le train prend de la vitesse. Les hommes de main du père font malheureusement aussi partie du voyage…
À voir sur Netflix. Chennai Express de Rohit Shetty avec Shah Rukh Khan et Deepika Padukone. (Inde, 2013).
Pour l’amour de l’art
Disponible jusqu’au 11 avril 2020 sur TCM Cinéma, le Train de John Frankenheimer (1964) est basé sur l’histoire vraie de Rose Valland, attachée de conservation au musée du Jeu de Paume, qui a tenté par tous les moyens d’empêcher les nazis de transporter les trésors de son musée en Allemagne. Le film raconte comment Paul Labiche (Burt Lancaster), mécanicien et résistant, en charge de conduire le train rempli d’oeuvres d’art fera tout pour empêcher celui-ci d’arriver à destination. Tout ça sans abîmer l’inestimable trésor qu’il renferme ! Débuté par le réalisateur Arthur Penn, le film sera confié à John Frankenheimer à la demande de Burt Lancaster. Le Train est resté célèbre pour l’excellence de ses effets spéciaux. Ainsi la scène du bombardement a nécessité 140 explosions simultanées dans la gare de Vaires-sur-Marne !
A voir sur TCM Cinéma. Le Train de John Frankenheimer (1964)
Et aussi.
L’excellent film de zombies Train to Busan (Voir VDR N° 3584 du vendredi 12 août 2016) de Yeon Sang-ho sur Netflix. Train de nuit dans la Voie Lactée, un film d’animation japonais datant de 1985, disponible jusqu’au 30 juin 2020 sur Ciné+. L’express du colonel Von Ryan de Mark Robson, avec Franck Sinatra et Trevor Howard. Un film de guerre sans prétention de 1965 disponible jusqu’au 30 avril 2020 sur Ciné+.
Des documentaires…
L’histoire du premier métro d’Amérique
du réseau de métro de Boston, sur la côte est des États-Unis, le plus ancien du pays. Il a été inauguré le 1er septembre 1897, soit 7 ans avant la mise en service de celui de New York. Initialement diffusé sur le réseau de télévision publique américain Public Broadcasting Service (PBS), ce film documentaire de 52 minutes revient sur les années qui ont précédé sa naissance, du contexte de l’époque – avec une ville de Boston surpeuplée et complètement engorgée -, mais surtout sur ces hommes – scientifiques, entrepreneurs et hommes politiques qui ont permis au projet de voir le jour. En 1888, l’un des plus grands blizzards de l’histoire des États-Unis paralyse tout le nord-est du pays. Boston est complètement bloqué. Alors que le débat sur la construction du métro anime la ville, le chaos provoqué par la neige donne aux défenseurs du transport souterrain leurs meilleurs arguments. De plus, les hommes d’affaires qui ont acheté de nombreux terrains dans la périphérie de la ville militent pour que Boston se dote d’un système de transport efficace pour relier leurs terrains au centre-ville. En cette fin de XIXe siècle la construction d’un métro demeure un saut dans l’inconnu.
À voir sur Netflix. American Experience : The Race Underground (États-Unis, 2017, 52 minutes).
Le train d’Hitler, mégalomanie sur rail
Un documentaire sur le train privée d’Adolf Hitler, qui à partir de 1937 lui permet de sécuriser ses déplacements. Ce train spécial, baptisé « Amerika », était fortement armé et équipé de tous les moyens de communication de l’époque. Sa construction a été supervisée dans les moindres détails par le Führer luimême. Chez les dictateurs et les puissants de l’époque la mode est au train privé, en version blindée pour les plus paranoïaques. Symbole ultime de puissance, il permet de parcourir le territoire sur lequel on règne dans le plus grand confort et la plus grande sécurité possibles. Franco et Mussolini en avait un, mais celui d’Hitler était probablement le plus impressionnant de l’époque. Aujourd’hui, il n’en subsiste presque plus rien. Seules deux voitures utilisées ensuite pour transporter les dignitaires étrangers ont survécu à la guerre.
À voir sur Netflix. Le train d’Hitler : bête d’acier de Daniel Ablin. 52 minutes. France (2016).
Des ressources Internet…
Une mémoire bretonne
La Cinémathèque de Bretagne a décidé de proposer aux internautes ses fonds en accès libre, soit plus de 6 000 films à voir gratuitement. L’occasion de découvrir une Bretagne ferroviaire aujourd’hui disparue. Vous trouverez en vous promenant sur le site de nombreuses pépites. Des films amateurs ou professionnels qui nous permettent d’explorer les gares d’antan, de prendre les tortillards des lignes disparues ou de découvrir les films de famille de Dédé la Tôle, chaudronnier cheminot du Réseau breton (RB). Vous pouvez ainsi contempler le dernier voyage du petit train des Côtes du Nord, décoré spécialement pour l’occasion avec plusieurs drapeaux tricolore. Il relie pour la dernière fois la gare de Saint-Brieuc à celle de Paimpol en traversant Binic, Etables, Keregal ou encore Bréhec.
https://www.cinematheque-bretagne.bzh/
Retronews, une mémoire de la presse française
La Bibliothèque nationale de France (BNF) propose sur son site Retronews ses archives de la presse française. Aujourd’hui, l’ensemble du site est en accès libre, l’occasion de se plonger dans la couverture médiatique de grands évènements ferroviaire, du voyage inaugural de l’Orient Express à la catastrophe de Meudon, en passant par l’inauguration du métro parisien ou les attaques sur les trains et les gares pendant la révolution de 1848. François Jarrige a écrit un article passionnant sur cet épisode méconnu de notre histoire. Les émeutiers ont fait à cette époque du chemin de fer naissant une cible de leur colère. L’attaque de la gare de Valenciennes sur la ligne du Nord a été menée par des républicains qui cherchent à empêcher la fuite du roi Louis-Philippe vers la Belgique. Le 27 février 1848, le Moniteur Universel écrit : « Le service continue à se faire régulièrement sur les chemins de fer d’Orléans et de Rouen ; il est interrompu sur le chemin de fer du Nord ; la station de Saint-Denis a été incendiée ; le pont canal a été détruit. Nous pensons que la circulation pourra être rétablie en organisant un service d’omnibus entre Paris et Enghien. »
Des expositions virtuelles…
Explorer le patrimoine avec Google
Google Arts & Culture, une initiative qui permet l’accès à la culture gratuitement via Internet. Cette plateforme en ligne propose un accès aux collections de plus de 1 500 institutions culturelles dans 70 pays. Les ferroviphiles pourront y découvrir nombre de pages et une foule de documents susceptibles de les intéresser. Tramway du Mont-Blanc, gare d’Orsay devenue musée, Monet et la gare Saint-Lazare ou encore la gare romaine de Termini et sa galerie de portraits : il suffit de se promener sur le site pour faire toutes sortes de découvertes. Vous pouvez parcourir l’ensemble d’un train à grande vitesse Talgo, contempler la belle livrée bleue de l’Himalayan Express en gare de Darjeeling ou encore découvrir l’histoire du train funéraire d’Abraham Lincoln.
De nombreuses institutions culturelles ont noué des partenariats avec Google.
La Fondation des chemins de fer espagnols (Fundación de los Ferrocarriles Españoles, FFE) a décidé de partager avec le plus grand nombre en créant un espace sur le site Google Arts & Culture. Elle y présente une collection d’images, deux expositions et plusieurs visites virtuelles du Musée ferroviaire de Madrid. Vous pouvez ainsi découvrir les plus belles pièces du musée installé depuis 1984 dans l’ancienne gare madrilène de Delicias, qui abrite notamment une remarquable collection de locomotives à vapeur. En un clic, vous pouvez ainsi monter à bord d’El Cinca, une loco vapeur 040 – 2091 sortie des usines du Creusot en 1864, vous promener dans la section dédiée aux infrastructures ou même pénétrer dans les archives de l’institution.
Autre institution culturelle présente, le musée des Transports de Londres, qui célébrait le 28 mars dernier le 40e anniversaire de sa création, raconte l’histoire de la ville et de son système de transport au cours des 200 dernières années à travers l’exposition de 450 000 pièces. Les équipes du musée ont pour mission de préserver, rechercher, acquérir des objets et de les montrer au public lors d’expositions temporaires ou d’événements spéciaux. S’il explore le passé, le musée tente également de réfléchir au futur du transport public dans l’agglomération de demain.
Du temple ferroviaire de la gare de Mumbai aux minuscules gares aux couleurs pastel de l’Himalaya, Google Arts & Culture a mis en ligne sur son portail consacré aux chemins de fer indiens une sélection de douze sites ferroviaires à découvrir absolument. Plusieurs d’entre eux sont même inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. La gare de Chhatrapati Shivaji Terminus, plus connue sous son ancien nom de Victoria Terminus, oeuvre de l’architecte britannique F.W. Stevens a été construite en l’honneur du Jubilé de la grande reine Victoria en 1887. Changement ensuite radical d’ambiance avec plusieurs balades virtuelles sur les lignes de montagne. À commencer par le Darjeeling Himalayan Railway, une ligne mise en service en 1881. Il s’agit du tout premier chemin de fer de montagne du pays et permet encore aujourd’hui de relier New Jalpaiguri dans les parties les plus basses de l’est de l’Himalaya aux collines luxuriantes et aux plantations de thé de Darjeeling, dans le Bengale-Occidental. Le trajet de 80 km nécessite pour s’affranchir des pentes de l’Himalaya d’une solution innovante : six rebroussements en z et trois boucles avec un dénivelé de 1/31. Dans les collections du musée allemand de technologie situé à Berlin, on trouve également de très nombreuses pièces intéressantes, comme la collection de maquettes ferroviaires, des cartes postales et des photos de gares et de matériels anciens. A travers son exposition en ligne « Qu’est-ce qu’une machine à vapeur ? » ; les équipes du musée expliquent la naissance de la vapeur et du chemin de fer, notamment en Allemagne. Une exposition virtuelle toute en pédagogie.
Et un livre…
Des cheminotes d’exception se livrent pour les 80 ans de la SNCF
Alors que la SNCF célébrait en 2018 les 80 ans de sa création, elle lançait un concours de récits autobiographiques. En 2020, elle a décidé de publier aux Ateliers Henri Dougier, les deux textes qui ont remporté le premier prix. Le premier – et le plus long – est l’oeuvre de Michelle Guillot. Entrée à la SNCF en 1959, elle a su faire évoluer sa carrière et s’est investit corps et âme dans sa mission. Certains détails techniques, des listes de tâches, des précisions réglementaires, des organigrammes hiérarchiques peuvent paraître un peu sans intérêt pour les profanes, mais ils démontrent toute la complexité de l’exploitation ferroviaire.
Michelle Guillot nous offre un récit émouvant, tout en pudeur, servi par une plume alerte. D’ailleurs, elle écrit depuis de longues années. Elle a ainsi remporté plusieurs concours d’écriture et publier de nombreux textes. Elle a même reçu en 1967 dans nos anciens locaux de la rue de Milan un premier prix de l’UAICF pour un conte pour enfants, La goutte d’eau, et un second prix pour son roman L’Attente.
« Le lundi 21 juillet 1969 à 3 h 56, le premier homme mettait un pied sur la Lune et moi, à 7 h 50, je franchissais la porte du 88, rue Saint-Lazare, à Paris, siège de la SNCF… » Denise Thémines a franchit les portes du 88 et débuté ainsi une carrière qui s’est ensuite prolongée sur d’autres fronts ferroviaires. Mais le souvenir de ces premiers pas semblent intactes.
Deux récits qui donnent à l’anniversaire de la SNCF une nouvelle épaisseur. Nous pénétrons ainsi dans l’intimité de ceux et de celles qui ont fait la société nationale et qui ont été faits par elle.
Fières d’être cheminotes de Michelle Guillot et Denise Thémines. Ateliers Henri Dougier avec le soutien de la SNCF. 12 euros. (2020)
Pour suivre toute l’actualité culturelle ferroviaire, suivez Samuel Delziani, chef de la rubrique Culture Rail de la Vie du Rail, sur Twitter.
Plus d’actualités et dossiers sur le rail dans La Vie du Rail version papier ou en ligne !
Voici mes “30 LIVRES FERROVIAIRES DE CHEVET EN FRANÇAIS POUR LE CONFINEMENT DE COVID-19.” Cette liste modeste a été créée par moi-même selon la première date de parution des oeuvres concernées. Bonne lecture aux intéressé(e)s!
• Les TEE: Trans Europ Express [par Maurice Mertens]
• Les Trains De Banlieue Tome 2: De 1938 À 1999 [par Bernard Collardey] • Paris Ferroviaire [par Clive Lamming]
• Métro Insolite [par Clive Lamming]
• Les Turbotrains Français [par André Rasserie]
• Aller Retour: Les Chemins De Fer Français Entre Vapeur Et Grande Vitesse [par Marc Dahlström] • Des Omnibus Aux TER (1949-2002) [par Pierre-Henri Emangard & Bernard Collardey & Pierre Zembri] • TEE: La Légende Des Trans-Europ-Express [par Maurice Mertens & Jean-Pierre Malaspina]
• Métro – RER: Une Histoire, Un Avenir [par “Collectif”]
• 60 Ans De Compositions De Trains De Nuit Français [par Jean-Pierre Malaspina & Marc Le Gad] • Les RGP: Du TEE Au TER [par Guillaume Pourageaux]
• TGV: 30 Ans De Grande Vitesse [par “Collectif”]
• Paris – Strasbourg: La Ligne 1 [par Didier Leroy & Guillaume Pourageaux & Bernard Collardey] • Les Dépôts Autorails De La SNCF [par Olivier Constant]
• La France Des Lignes Oubliées [par “Collectif”]
• Paris-Lyon Et Sa Banlieue [par Didier Leroy & Paul-Henry Bellot]
• Les Caravelles: Les Éléments Automoteurs Diesel [par Paul-Henri Bellot & Raphaël Renauld & Vincent Mendret] • La Grande Encyclopédie Des Locomotives Françaises Vol. 1: Les Locomotives Et Locotracteurs Diesel [par Thierry Leleu] • La France En Train [par Clive Lamming & Marie-Hélène Westphalen]
• Les Automotrices Électriques En France [par Denis Redoutey]
• La Grande Encyclopédie Des Locomotives Françaises Vol. 2: Les Autorails [par Thierry Leleu] • 1846-2013 La Chapelle: Des Machines Et Des Hommes [par “La Vie Du Rail”]
• Les Vapeurs En Couleurs 1950-1974 [par Philippe Feunten & Didier Leroy]
• Patrimoine Ferroviaire [par Luc Fournier & Clive Lamming]
• Conducteur De Trains À La SNCF: Mon Métier, Ma Vie [par Sylvain Assez]
• Mémoire De Cheminots [par Georges Ribeill]
• 1938-2018: 80 Ans De SNCF Racontés Par La Vie Du Rail [par “La Vie Du Rail”] • Histoire Des Métiers De L’Exploitation Ferroviaire [par Didier Janssoone] • Signalisation Et Sécurité De L’Exploitation Ferroviaire [par Didier Janssoone] • 1979-2019: Les 40 Ans De La Ligne C Du RER [par Didier Janssoone]
Voici mes “43 FILMS FERROVIAIRES FAVORIS POUR LE CONFINEMENT DE COVID-19.” Cette liste modeste a été créée par moi-même selon la première date de sortie dans les salles des oeuvres concernées. Bon visionnage/visionnement aux intéressé(e)s!
– Shanghai Express [1932]
– Rome Express [1932]
– The Silver Streak [1934]
– The Lady Vanishes [1938]
– La Bête Humaine (1938)
– Midnight Limited [1940]
– Night Train To Munich [1940]
– Brief Encounter [1945]
– La Bataille Du Rail [1946]
– Terror By Night [1946]
– Berlin Express [1948]
– Sleeping Car To Trieste [1948]
– Union Station [1950]
– Strangers On A Train [1951]
– Peking Express [1951]
– The Narrow Margin [1952]
– The Titfield Thunderbolt [1953]
– Terminal Station/Stazione Termini [1953]
– Human Desire [1954]
– North By Northwest [1959]
– From Russia With Love [1963]
– Bébert Et L’Omnibus [1963]
– Compartiment Tueurs [1965]
– The Railway Children [1970]
– Le Train [1973]
– Murder On The Orient Express [1974]
– Silver Streak [1976]
– The Cassandra Crossing [1976]
– Continental Divide [1981]
– Runaway Train [1985]
– Planes, Trains And Automobiles [1987]
– Narrow Margin [1990]
– Before Sunrise [1995]
– Switchback [1997]
– L’homme Du Train [2002]
– Transsiberian [2008]
– Unstoppable [2010]
– Night Train To Lisbon [2013]
– The Railway Man [2013]
– Last Passenger [2013]
– Gare Du Nord [2013]
– Murder On The Orient Express [2017]
– The Commuter [2018]