Après quatre ans d’absence, elle est enfin revenue… En octobre, à Gièvres dans le Loir-et-Cher, les bénévoles de l’Association pour la préservation du patrimoine et des métiers ferroviaires ont réceptionné la chaudière entièrement réparée de la fameuse locomotive à vapeur 230 G 553.
Une page s’est tournée cet automne à Gièvres (Loiret- Cher) pour l’Association pour la préservation du patrimoine et des métiers ferroviaires (APPMF), qui remet en état de marche l’antique locomotive 230 G 353 de 1922, celle que les visiteurs de l’exposition consacrée à l’Orient Express avaient pu admirer à l’Institut du monde arabe à Paris en 2014. La date du 16 octobre 2020 est effectivement une très grande étape dans la remise en état de fonctionnement de la machine. Ce jour-là, à l’aube, la chaudière est revenue d’Italie où elle avait été acheminée quatre ans plus tôt presque jour pour jour, pour être confiée à l’entreprise spécialisée, Lucato Termica. « On n’a plus les outils et le savoir- faire en France pour ce genre de travaux », explique Pierre Henoch, vice-président de l’APPMF. « Mais heureusement, il existe encore quelques rares entreprises en Europe. » Construite en 1922, la 230 G 553 a fait sa carrière dans la région de Vierzon avant de devenir une star du cinéma en se constituant une filmographie digne des plus grandes. Elle apparaît notamment dans les films Le crime de l’Orient-Express, Vipère au poing ou encore César et Rosalie. La SNCF, propriétaire de la locomotive, l’a confiée à l’APPMF dans le cadre d’une convention.