Les clés du Ferrocampus de Saintes ont été remises le 13 mai à Jean-Pierre Farandou, le PDG du groupe SNCF, à Alain Rousset, le président de la région Nouvelle-Aquitaine et à Jacky Emon, ancien cheminot et président de l’association Ferrocampus. Ce geste symbolique intervient deux ans après le lancement de ce pôle d’excellence qui entre aujourd’hui dans sa phase opérationnelle avec son installation dans le bâtiment au 27 du Technicentre Charentes-Périgord.
Dans un second temps, un atelier de 3 000 m2, raccordé aux voies, sera réalisé. L’objectif est que l’ensemble du site dédié aux activités d’innovation et de recherche soit achevé en 2026.
En attendant, un programme ambitieux a été présenté avec deux projets régionaux labellisés « France 2030 » portant sur la digitalisation et décarbonation des transports ferroviaires : le train léger innovant d’une part, piloté par la SNCF, et qui intègrera notamment une cabine de conduite digitale et une motorisation à faibles émissions, la nouvelle signalisation ferroviaire frugale (NS2F) d’autre part, portée par Thalès, et qui vise à développer un système d’exploitation simplifié et innovant.
Une convention a été également été signée le 13 mai en présence de Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF. Elle porte sur le train au Bio/GNV pour en évaluer la faisabilité technique et économique et pour explorer des cas d’usage sur des lignes autour de Limoges et en Corrèze.
Ferrocampus répond à de nombreux enjeux d’ordres divers : stratégiques (sur la filière du transport ferroviaire), économiques (sur le bassin de la Saintonge romane) et politiques (pour la région Nouvelle Aquitaine et la France au sein de l’Europe).
Pour être efficace, une cellule de pilotage s’impose donc pour coordonner, fédérer, anticiper et promouvoir l’ensemble des projets, des actions et des acteurs impliqués.
Tels sont les fondements de l’association FERROCAMPUS.