Constatant une baisse de fréquentation dans ses trains depuis la crise sanitaire (-21 % fin 2021, – 10 % attendus cette année), la Normandie a annoncé le 10 mars avoir demandé à la SNCF de réduire à partir du 28 mars « le nombre de trains sur les lignes de et vers Paris développées depuis 2020 (+22 %) afin de conserver une offre basée sur les fréquentations réelles et équivalentes en nombre de trains à celle de 2019 ».
« A ce jour, les trains depuis et vers Paris ont un taux de fréquentation d’en moyenne 46 %, bien en deçà de la valeur d’équilibre du service (60 %) », justifie un communiqué, précisant toutefois que « des échanges avec les associations d’usagers sont toujours en cours avant de finaliser l’offre de trans-port en détail ».
Il est ainsi prévu de supprimer les trains supplémentaires mis en place depuis 2020 sur les axes Paris-Caen-Cherbourg, Trou- ville-Deauville, Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Vernon-Rouen, en semaine uniquement. Il s’agit de trains qui circulent en pleine journée et en semaine dont la fréquentation est comprise, en moyenne, entre 20 et 30 %.
Pour reconquérir les voyageurs, la région et la SNCF préparent un plan de relance commerciale, avec des offres à petits prix qui seront proposées à partir du printemps, et la valorisation des destinations normandes.
Cet article est tiré du numéro 3878 de La Vie du Rail.
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Malgré le mécontentement total des associations d’usagers, la Région Normandie assure que le nombre de trains restera inchangé sur les lignes Paris – Granville et sur les dessertes intra-Normandie et interrégionales (Caen – Le Mans – Tours, Caen – Rennes en particulier).
La Région affirme aussi qu’en cas de hausse de fréquentation des voyageurs observée, de nouveaux ajustements de la capacité des TER à la hausse pourraient être réalisés.