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La SNCF a été impactée par la crise sanitaire du Covid-19 en 2020, terminant l’année avec un chiffre d’affaires de 30 milliards d’euros, en baisse de 14 % par rapport à l’année précédente.

Trois milliards de pertes pour la SNCF en 2020

25 février 2021
- -
Par : A. J.-L.

Le groupe SNCF a souffert de plusieurs crises en 2020, mais il ne s’est pas effondré. « 2020 a vraiment été une année particulière que nous avons démarré avec une crise sociale due à la réforme des retraites, puis la crise sanitaire du Covid-19. Mais nous avons su gérer ces difficultés et nous nous projetons dans l’après-crise », a déclaré Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe, en guise d’introduction à la présentation des résultats annuels du groupe le 24 février. La SNCF a vu son chiffre d’affaires se tasser de 14 % en 2020 par rapport à l’année précédente, atteignant près de 30 milliards d’euros. Les pertes ont atteint 3 milliards d’euros, après avoir été de 801 millions d’euros en 2019. La dette nette s’élève à 38,1 milliards d’euros.

Le TGV, qui apporte la majeure partie du cash de l’entreprise, a été durement affectée (la perte d’activité pour les TGV est estimée à 4,8 milliards) mais la diversification des activités du groupe a permis d’atténuer le choc. Geodis en particulier a bien résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,5 %, à 8,4 milliards d’euros. Les autres composantes du groupe ont vu fondre leurs revenus: -28% pour SNCF Voyageurs (TGV, TER et banlieue parisienne), -8% pour Keolis (transports publics), -12% pour le fret, -9% pour SNCF Réseau et -4% pour les gares. Les activités conventionnées, trains régionaux et Keolis, ont limité la baisse.

« Les crises sont des révélateurs. Celle du Covid a révélé des atouts majeurs. Tout d’abord, le groupe compte 270 000 salariés, c’est un grand paquebot. Mais il a su régater comme un petit voilier par gros temps », affirme Jean-Pierre Farandou, qui a cité entre autres la politique tarifaire inédite mise en place, proposant pour la première fois la gratuité du remboursement et de l’échange de billets de train. S’y est ajoutée une politique de petits prix. Par ailleurs, le groupe a mis en place un plan d’économies d’un montant de 2,5 milliards d’euros. Du jamais vu à ce niveau à la SNCF.

L’entreprise a renoncé à certains projets mais les investissements dédiés au réseau (régénération) et aux gares (accessibilité) ont été sanctuarisés. Elle a également poursuivi ses efforts en termes de décarbonation, de “dé-dieselisation” de son parc avec les projets de train hybride, train à batteries et train autonome.
« Le groupe a démontré sa capacité de résistance et a sauvegardé ses fondamentaux financiers. Il est capable de financer la reprise de l’après-crise », indique Laurent Trévisani, directeur général délégué Stratégie Finances du groupe, qui insiste sur « la robustesse du modèle SNCF grâce à son dynamisme commercial, la diversité de ses activités, sa capacité d’adaptation. » Et de citer plusieurs exemples de succès remportés en 2020 : la finalisation de la négociation du contrat Transilien, la réussite de Keolis en Suède ou aux Etats-Unis, le fort développement de Geodis dans le e-commerce avec le développement du portefeuille de grands comptes dont Apple.

« La SNCF a été touchée par la crise mais pour autant, nous sommes confiants dans nos capacités à rebondir », selon Jean-Pierre Farandou. Les perspectives pour 2021 ? « 2021 est l’année de l’arrivée de la concurrence “pour de vrai” », reconnaît Jean-Pierre Farandou.« Nous misons sur une stratégie de volumes, pour les voyageurs comme pour les marchandises. Notre objectif est de gagner des parts de marché sur la route. Cela relève aussi de l’intérêt général par rapport à la protection de l’environnement. Le train, c’est moins de CO2, moins de gaz à effet de serre, moins de particules libérées dans l’air par rapport au transport routier. Pour les Français, choisir le train, c’est faire le choix de la mobilité durable et de la protection de la planète ».

 

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